La représentation numérique de base est le PCM (Pulse Code Modulation). Elle n'est rien de plus que le signal échantillonné quantifié. Selon le niveau qualitatif souhaité, la fréquence d'échantillonnage sera choisie entre 7 et 78 [kHz]. La résolution sera comprise entre 8 et 16 bits.
D'autres techniques sont:
La norme G.721 fut la première norme pour coder la parole à 32 [kb/s] sur des canaux téléphoniques (de 300 à 3400 [Hz]). Elle fut remplacée en 1990 par la norme G.726 qui permet d'obtenir des débits de 16, 24, 32 et 40 [kb/s]. Ces deux normes utilisent la représentation ADPCM.
L'ITU développa ensuite la norme G.722 pour des canaux téléphoniques de 8 [kHz] de largeur de bande. Il s'agit d'une norme hybride qui découpe la bande de fréquences en deux parties: une bande de fréquences de 0 à 4 [kHz] et une autre de 4 [kHz] à 8 [kHz], toutes deux échantillonnées à 16 [kHz]. Ces deux bandes sont respectivement comprimées à 48 et 16 [kb/s] pour ne former qu'un flux unique à 64 [kb/s] en sortie de l'encodeur.
Pour des débits plus faibles, il existe la norme G.728 qui fournit des résultats au moins aussi bon que la norme G.721 mais à un débit de 16 [kb/s]. Cette performance est obtenue en remplaçant le codeur ADPCM par un codeur CELP.
L'ITU a défini la norme H.324 de vidéoconférence pour des débits inférieurs à 64 [kb/s]. Elle inclut la norme G.723, qui dans son mode à 6, 3 [kb/s] fournit des résultats similaires au mode 32 [kb/s] de la norme G.726.
Un consortium de fabricants a décidé de recourir à la norme G.723
pour permettre des communications par Internet dans le cadre de la
norme H.323 qui n'est autre que le pendant de la
norme H.324 pour des réseaux à qualité de service inférieure. Une
version améliorée a encore été développée; il s'agit de la norme G723.1.
Le tableau 2.4 reprend les techniques
de compression pour la voix.
|